Avec l'Echelle de l'ange, Mariaka Nishi et ses amis viennent de franchir un nouveau pas dans la conception et la manière de nous montrer le travail et l'âme des artistes.
Sa créativité et son écoute ont permis à chacun des artistes qui l'ont entourée cette fois encore, de se transcender et d'apporter le meilleur et le plus profond d'eux-mêmes à la réalisation d'une bien merveilleuse exposition.
Si la première partie de l'expo peut paraitre un peu conventionnelle dans sa présentation au sein du bâtiment dépouillé de Tournicoton, dès qu'on pénètre dans les salles, une atmosphère étrange nous saisit avec les nouveaux dessins de Mariaka, les photos d'Artée et les montages graphiques d'Anathaniel Gausmann avec Domi Ahn.
Et pourtant, il est difficile d'imaginer que tout ceci n'est qu'un prélude au vertige et à l'émotion saisissante engendrée par la vue sur la plateforme d'arrivée dans le monde aérien de Frao Râ.
De là, le cheminement par les passerelles vertigineuses, au travers des structures colorées et l'apport de textes adaptés à l'environnement,
nous fait monter au sens propre et figuré vers un véritable sommet sur cette plateforme forêt de Typote Beck et Frao Râ, où nous accueille le chant de Mariaka accompagnée du piano de Kodekko.
A part quelques chutes, bien peu avaient envie de quitter ce magnifique lieu plein de l'enchantement et de la plénitude voulus par les artistes.
Une soirée qu'il sera difficile d'oublier...
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